Une personne -adulte- s'est confiée à vous

Une personne adulte s' est confiée à vous, et vous ne savez pas comment réagir ?

C'est normal. Il est toujours difficile d'écouter un proche vous faire part qu'elle-il a été victime d'abus sexuels lors de sa jeunesse.

Cependant, ne paniquez pas, cela ne sert à rien, et ... :


Dites-lui que vous la-le croyez.Ne remettez jamais sa parole en doute. La très grande majorité des victimes, à propos de pédophilie ou d'inceste, ne mentent pas.Cela même s'il elles peuvent en changer ou modifier ses dires.Il se peut que la victime soit également à la recherche de ses propres émotions ou de ce qu'elle a ressenti au moment même qu'elle a été agressée. Il est, dès lors, possible qu'elle modifie le texte de son vécu. Une situation de déni et de refoulement est même très courante.

Montrez-vous compatissant en lui disant, par exemple : Des phrases telles que: "Ca du être un moment difficile", ou" je comprends la raison pour laquelle tu te sens mal" peuvent toujours aider quelque la victime à parler. Mais être trop compatissant peut aussi mettre la vicitme dans une situation ambigüe. Dites-lui que ce n'est pas de sa faute.

Une enfant ou un adolescent agressé n'est jamais responsable de ce qui lui est arrivé.Les abuseurs ont leurs propres techniques pour arriver à leurs fins pédosexuelles. De plus, ils recherchent surtout les enfants ou les adolescents par rapport à leurs propres fragilités, voire leurs conditions existentielles difficiles. Bien que ce ne soit pas "toujours" le cas. Dites lui que seul l'abuseur, voire l'agresseur, responsable de ce qui lui arrive. La victime se sent complice.Dans certaines affaires de pédosexualité, les agresseurs recherchent à responsabiliser leurs victimes. Cela soit en leur demandant leur consentement soit en leur offrant de l'argent pour arriver à leur fin. Malheureusement, c'est très plus fréquent que nous pourrions le croire.Dans ce cas précis, demandez lui; simplement; si elle ferait la même chose envers un enfant, voire un adolescent.

Enfin quelqu'un du même groupe d'âge que lui à l'époque. Cela lui permettra d'y apporter sa propre réflexion, et de trouver, lui-elle-même, sa-ses propre-s réponse-s. Il est toujours psychologiquement préférable que ce soit la victime qui réponde; elle-même; à sa propre question ou réflexion car vous pourrez toujours lui demander, mais jamais la convaincre totalement autrement.Si la victime vous répond vaguement ou par une affirmation ou, encore, par une négation, reposez-lui tranquillement la question en étant légérement suprise quant à sa réponse préalable. La victime devient verbalement agressive envers son agresseur.Sachez que cela fait partie de sa reconstruction, et que c' est, dès lors, tout-à-fait normal. De ce fait, ne lui faites aucune remontrance, et soyez le moins possible étonné-e si vous devez l'être. Epargnez les enfants s'il devait y en avoir autour de vous. Cela aussi bien dans l'intérêt de-s enfant-s que celui de la victime. Elle doit pouvoir s'exprimer librement et sans reproche après coup.Une victime dont cela lui apparaîtrait immoral après coup est une victime qui se bloquera si elle devait retourner à ses émotions. Offrez lui un livre.Un livre peut toujours être une aide supplémentaire pour autant que la victime se sent proche de ce qu'elle a pu vivre. Elle a besoin de sentir rassurée qu'elle n'est pas la-le seul-e à avoir vécu une telle expérience que la sienne.Vous en trouverez uns liste complète de livres à l' adresse. Sur le récit d'une tel vécu.

Dire que l'on a été victime d'abus sexuel n'est pas une chose facile à faire, tout dépend d'un certain nombre de conditions.Il serait, dès lors, judicieux que vous n'ouvriez pas un tel débat par vous même. La victime n'apprécierait peut-être pas que vous le fassiez. Dès lors, attendez toujours les moments opportuns pour en discuter.

Son abuseur peut toujours être nuisible aux enfants.Il se peut que votre proche n'ait pas été la seule victime, et que ce même agresseur soit toujours actif.

Vous devriez, dès lors, signaler le cas aux autorités compétentes. Généralement, c'est à la gendarmerie la plus proche de chez vous que cela se fait.Ne portez pas plainte avant qu'il y ait toutes les preuves suffisantes. Une plainte peut facilement se retourner contre vous. Certains pédosexuels sont de réels pervers, et certains d'entre eux, pour qui la pédosexualité est normale, n'hésiteront pas à vous poursuivre.

Vous connaissez d'autres victimes, ne leur faites pas part ce qu'il en train de se passer. Vous ne savez pas comment une agression peuvent les avoir affecté. De plus, vous risqueriez de créer, chez elles, un effet "déclencheur". C'est à dire, un effet qui peut le pousser à vivre, ou à revivre, son traumatisme.

Si votre affaire prend de l'importance, peut-être, prendront-elles contact avec vous lorsqu'elles en entendront parler. Finallement. Une thérapie devrait aller jusqu'à son terme. C'est la raison pour laquelle essayez d'envoyer la victime chez un psychothérapeute. Même si ce dernier peut l'envoyer ailleurs, après coup. Le "psy" -comme on dit régulièrement- a une l'expérience adéquate pour mieux déterminer celui qui lui sera le plus propice.Ne vous étonnez pas si il-elle veut en changer après un certain laps de temps. Trouver un psy à son convenance est parfois très difficile et peut prendre du temps. De nombreux facteurs peuvent entrer en considération pour une "totale" reconstruction.

Si la vicitme ou, même, vous-même en ressentez le besoin, un grand nombre d'associations et de bénévoles -des gens extra-ordinaires qui offrent une grande partie de leurs temps aux victimes et à leurs proches, restent certainement à votre disposition pour vous accueillir.

Certains sites internet, souvent tenus par d'anciennes victimes, sont également là pour vous aider : vous-même, la victime et même vos proches. Et cela en tout anonymat et gratuitement. Cependant, n'oubliez pas que de très nombreuses associations vivent grâce aux cotisations et les dons de leurs membres et de leurs bienfaiteurs. Et que sans les moyens financiers suffisants ces dernières seraient dans l'obligation de mettre fin à leurs existences. Si vous -vous-même, la victime ou un proche- prenez part à un forum, faites-le en usitant impérativement un pseudo et sans donner trop de détails sur l'évènement. Cela aussi bien pour le respect de la victime, que pour mener à bien quelconque enquête ou une action en justice, voire même pour ne pas révéler cette affaire au grand jour.

N'oubliez pas que si le webmaster d'une association de victimes a besoin de vous contacter, faites-le uniquement par l'intermédiaire d'une adresse de son propre site internet. Ne répondez jamais à un quelconque message dont ne pouvez être certain-e-s de l'expéditeur. Un bénévole, un webmaster, ou même, éventuellement, le-la président-e d'une association de victimes comprendra que vous vouliez vous méfier de vos correspondances à ce sujet.

 

Nous vous souhaitons bonne chance.